Ateliers
Heureux, 3 ans plus tard, nous avons voulu le partager à la ville. Direction Le Bouscat, Barrière du Médoc.
Nos deux ateliers répondent à nos envies de transparence. Rien n’est caché, tout est montré à nos amis, à nos clients, même aux passants. Chacun y voit ce qu’il veut : l’un pétri, l’autre cuit… on pleure, on rit. On rit beaucoup oui. On joue aussi, sans cesse on joue. De la musique, du cinéma, on s’inspire pour surprendre, pour faire plaisir. Du nom que l’on choisit pour nos pains, aux parties de cache-cache, les petits diminutifs pour chacun, nos laboratoires comme des endroits remplis de labeur et de toutes nos fantaisies.
Ils sont ouverts sur le monde pour nous donner la chance d’échanger avec vous qui nous découvrez et nous aimez : un regard, un sourire, quelques mots, des idées, des envies… Une chance. Le tour, les fours, les pétrins, le batteur, les chambres de fermentation, tout cela côtoie les sacs de farine, de céréales, les levains… Tout y est joli et tout est réuni dans ces espaces dans lesquels nous passons le plus clair de nos vies. De nos nuits.
L’atmosphère y est douce de bois et de béton brut, d’acier et de céramique claire pour laisser la part belle à la lumière du jour, aux couleurs gourmandes de nos pains, douceurs et à vos sourires. Derrière la simplicité et le naturel de nos ateliers, nous voulions avant tout que ce soit un lieu de rencontres où se lient des vies.
Les nôtres. Aux vôtres.
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Le site, sur lequel existait une cabane en bois des années quatre-vingt hébergeant une ancienne poissonnerie et malheureusement non réutilisable, est au bord de l’unique route, au centre actif du Petit Piquey sur la commune de Lège-Cap Ferret. Il fallait à la fois s’inscrire dans le protectionnisme ambiant du Cap-Ferret et trouver une manière élégante de fabriquer un projet contemporain. La cabane ostréicole est la référence locale, omniprésente, physiquement et mentalement, la cabane c’est le Cap. À cela Paulin appose l’idée d’une boulangerie moderne, fonctionnelle, toute en transparence, qui ne cache rien, qui montre tout, du sac de farine aux pétrins.
On décide de jouer le collage « cabane+laboratoire » : la cabane c’est le logement au-dessus, en bois, noir à l’extérieur, nature à l’intérieur ; le laboratoire c’est la boulangerie, blanc, verre, inox et béton.
La cabane de Paulin c’est le lieu de l’intime et du sommeil, emballée dans son bardage à claire-voie de Douglas brûlé qui la protège des vis-à-vis et du soleil, elle se structure en terrasses et mezzanines, allant chercher la vue sur le bassin d’Arcachon, les lumières indirectes et les vues traversantes.
Le laboratoire, à l’inverse s’ouvre sur la ville, la route, laisse entrer tous les regards, c’est le lieu de travail, de partage des savoir-faire, un open-space habillé de carrelage blanc, dans lequel sont disposées les machines outils, sur roues, pouvant être déplacées et organisées au gré des fournées et des moments de la journée. Le manque de surface constructible nous a forcé à cette modularité du plateau de travail et de vente qui donne sa particularité à la boulangerie.
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ciguë